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(Photographié par Sergueï Prokoudine-Gorski.)

 

Nom de naissance : Lev Nikolaïevitch Tolstoï
Activités : Romancier
Naissance : 9 septembre 1828 Iasnaïa Poliana, Empire russe
Décès : 20 novembre 1910 (à 82 ans) Astapovo, Empire russe
Langue d’écriture : Russe
Mouvement : Réalisme
Genres : Roman, nouvelle, essai, théâtre

 

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Léon Tolstoï, nom francisé du comte Lev Nikolaïevitch Tolstoï, né le 9 septembre (28 août) 1828 à Iasnaïa Poliana en Russie et mort le 20 novembre (7 novembre) 1910 à Astapovo, est un des écrivains majeurs de la littérature russe, surtout connu pour ses romans et ses nouvelles, riches d’analyse psychologique et de réflexion morale et philosophique.

Ainsi, l’une de ses grandes œuvres, Guerre et Paix ( 1869 ), est une reconstitution historique et réaliste des guerres napoléoniennes en Russie, mais c’est aussi une réflexion sur la violence inspirée par des conflits comme la guerre de Crimée ( 1853-1856 ) durant laquelle il a été mobilisé et qu’il relate dans les Récits de Sébastopol.

Par ailleurs, Tolstoï entame à partir des années 1870 une quête spirituelle et religieuse qui se reflète dans ses œuvres : il multiplie alors les considérations philosophiques qu’il mêle aux événements romanesques comme dans Anna Karénine, l’histoire d’une passion dramatique dont la publication finale date de 1877, et plus encore dans Résurrection ( 1899 ), où le héros en plein débat moral rencontre la figure du Christ.

À la fin de sa vie, il devient une sorte de maître à penser prônant une vie simple et morale et combattant les institutions oppressives et les formes de violence : il a eu de ce fait une grande influence sur des personnalités comme Mahatma Gandhi, Romain Rolland et bien d’autres.

Enfance

Né le 28 août 1828 du calendrier julien ( 9 septembre 1828 du calendrier grégorien ) à Iasnaïa Poliana, Léon Tolstoï est le fils de la comtesse Marie Sergueïevna Volkonskaïa, elle-même fille du feld-maréchal Nicolas Volkonsky, mariée à trente-deux ans au comte Nicolas Ilitch Tolstoï, un jeune homme désargenté, ancien combattant de la campagne de Russie.
De cette union naquirent quatre fils, Serge, Nicolas, Dimitri, Léon et une fille, Marie.
Peu de temps après la naissance de Marie, alors que Léon n’avait que dix-huit mois, la jeune femme mourut d’une fièvre puerpérale.

Jusqu’à huit ans et demi, Léon ne connut que la campagne à Iasnaïa Poliana, la famille et les petits paysans.
Il apprit l’arithmétique, ainsi que, partiellement, le français, l’allemand et le russe.
Puis la ville attira la fratrie, pour qu’elle y reçoive une éducation de qualité.
À cette époque, Léon fut surnommé Liova riova, ce qui signifie Léon le pleurnicheur, du fait de sa grande sensibilité, notamment lors de son départ de Iasnaïa Poliana avec sa famille pour Moscou.
Pourtant, avant même d’avoir pu s’habituer à cette nouvelle vie, la famille dut affronter un nouveau malheur : le 21 juin 1837, le père meurt soudainement en pleine rue.
L’année suivante, leur grand-mère connaît le même destin.
Consécutivement au décès d’Alexandra Ilinitchna Osten-Sacken, une tante qui fut nommée tutrice, sa sœur Pélagie Ilinitchna Youchkov la remplaça dans ce rôle.
Cette dernière habitant Kazan, au bord de la Volga, la famille Tolstoï s’y installa.

En 1844, Léon, âgé de seize ans, s’inscrit à la faculté des langues orientales dépendant de l’université de Kazan en pensant devenir diplomate.
Très vite, les études l’ennuient, et après avoir ajourné ses examens, il se tourne vers la faculté de droit, où il n’obtient guère de succès.
Il constata très tôt que l’enseignement reçu ne l’intéressait pas, seules ses lectures personnelles, nombreuses et variées ( histoire, traités philosophiques ), éveillaient en lui une curiosité insatisfaite.

Il tint rapidement un journal personnel, ainsi qu’un recueil de règles de conduite qu’il nourrissait quotidiennement, et auquel il faisait référence tout aussi fréquemment.
Ses sentiments et ses frustrations l’emportèrent dans ce désir de perfection plus que de droiture.
Sa beauté même venait à le chagriner, alors qu’il se désolait d’un physique ingrat.

Il écrivit à ce propos :

« Je suis laid, gauche, malpropre et sans vernis mondain. Je suis irritable, désagréa

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